Le Burundi s’apprête à participer à la prochaine COP 26 à Glasgow au Royaume Uni.

Ce 04 octobre 2021, à Bujumbura, le Ministère des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, en collaboration avec le Secrétariat Général de la Communauté Est Africaine, a organisé une réunion des consultations nationales des parties prenantes sur le changement climatique en vue d’ évaluer l’état des lieux de la mise en œuvre des décisions de la dernière COP 25 et de préparer la participation de la République du Burundi à la prochaine Conférence des parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP26) qui se tiendra, du 31 octobre 2021 au 12 novembre 2021, à Glasgow au Royaume Uni.

Cette réunion qui a vu, entre autres,  la participation des parties prenantes des Ministères ayant l’environnement et la sécurité dans leurs attributions et des représentants de la Société Civile à savoir « ADIR et ça  nous concerne tous ».Dans cette réunion, les participants sont appelés à fournir des observations et des recommandations qui seront prises en compte lors de la COP 26.

Dans son discours d’ouverture de l’atelier, le représentant du Ministère des Affaires de la Communauté Est Africaine, de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a indiqué que le Gouvernement du Burundi soutient fermement la mise en de tous les projets et programmes, des instruments de l’EAC et des accords internationaux sur le changement climatique. Le Burundi a également développé, conformément à l’accord de Paris, des Condition Déterminée au niveau National (CDNs) qui reflètent les réalités et les ambitions du Burundi pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, l’adaptation aux impacts de changement climatique notamment le projet « EWE BURUNDI URAMBAYE » et d’autres initiatives.

Dans sa présentation, Madame Rénilde NDAYISHIMIYE, Directrice de l’environnement et du changement climatique au Ministère en charge de l’environnement et Négociateur et membre du comité de Paris sur le Renforcement des capacités ( CPRC/PCCB) a informé aux participants que la République du Burundi a ratifié la Convention des Nations Unies sur le Changement Climatique en 1997 et l’Accord de Paris en 2018 et que le Burundi est appelé à mettre en application les dispositions prévues par cet Accord, en l’occurrence l’article 2  qui s’appui sur trois objectifs clés. Il s’agit de contenir l’élévation de la température moyenne de la planète nettement en dessous de 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre l’action menée pour limiter l’élévation de la température à 1,5 °C ; renforcer les capacités d’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques ; rendre les flux financiers compatibles avec un profil d’évolution vers un développement à faibles émissions de gaz à effet de serre (GES) et résilient aux changements climatiques.

Elle a ajouté que le Burundi considère que sa Condition Déterminée au niveau National (CDN) est équitable et ambitieuse compte tenu de sa situation nationale et de la façon dont elle concourt à la réalisation de l’objectif de la Convention tel qu’énoncé à son article 2 de l’Accord de Paris. De plus, dans son processus d’élaboration participative, toutes les parties prenantes ont été consultées et les critères de priorisation des actions se sont basés sur la dimension humaine et socio environnementale. Elle montre des engagements précis de réduction de Gaz à Effet de Serre (GES) par rapport aux émissions projetées aux horizons 2025 et 2030. Le pays s’engage à respecter les règles qui garantissent l’intégrité environnementale, promeuvent le développement durable et évitent le double comptage de réductions d’émissions, conformément aux Procédures, Modalités et Lignes Directrices du Paquet de Katowice qui spécifient le cadre de transparence renforcé.

En outre, la mise en œuvre de la nouvelle Condition Déterminée au niveau National (CDN) 2020 par toutes les parties prenantes avec succès, nécessite d’importants moyens financiers, humains et technologiques de la part du pays, mais aussi de l’appui de la communauté internationale afin de permettre des réductions encore plus significatives d’émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et une résilience au changement climatique.

Il sied de signaler que l’implication des Agences Onusiennes, les Partenaires Techniques et Financiers et des ONGs est indispensable dans la mise en œuvre de cette CDN de deuxième génération de la République du Burundi.

                                                                              Par Thaddée Ntahondi

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